Ryanair ne proposera plus des vols en direction de Londres depuis l’aéroport d’Angoulème-Cognac de mars à octobre, mais seulement les deux mois de juillet et août. Ce n’est pas conforme à un accord existant, s’insurgent différentes autorités de Charente… Une convention d’accord valable 5 ans (2008-2012) entre Ryanair et le Syndicat mixte des aéroports de Charente (Smac) stipule que la compagnie aérienne low cost  doit effectuer trois vols par semaine entre l’aéroport d’Angoulème-Cognac et celui de Londres pour une période allant de  mars à octobre. Or, Ryanair vient de faire savoir qu’elle réduisait cette période aux seuls mois de juillet et août. Les élus de Charente n’apprécient pas le camouflet et l’ont fait savoir. «Tous les financeurs de l'aéroport sont unanimes. Nous demandons à Ryanair de respecter la convention qui a été signée en 2008 » a déclaré Patrick Berthault, président du Smac, qui a envoyé un courrier en ce sens à la compagnie à bas coûts. Un différend envenime depuis plus de deux mois les relations entre élus, représentants du Smac et Ryanair. Ryanair réclamait dans une lettre du 3 décembre 2009, 175 000 euros supplémentaires (aux 225 000 prévus) pour pouvoir y continuer ses liaisons aériennes. Les raisons invoquées par Ryanair sont le contexte difficile de crise. Michel Boutant, président du Conseil général de Charentes avait alors qualifié ces méthodes de « pratiques de flibustiers ». Ryanair en décidant de réduire ses vols en direction de Londres, remet un peu d’huile sur le feu. On devrait connaître rapidement les réactions des uns et des autres dans cette prochaine semaine.