L'éruption du volcan Pacaya a forcé les autorités à suspendre tous vols de ou à destination de la capitale du Guatemala. En Europe, on a déjà notre volcan en activité avec l’Eyjafjöll. Au Guatemala aussi depuis mercredi 26 mai. Plus facile à prononcer que son homologue islandais, le volcan Pacaya, depuis le réveil de son activité, produit les mêmes effets – à un degré amplement plus modeste - sur le trafic aérien. Ainsi, tous les vols depuis ou en direction de la capitale ont été suspendus en raison de l'état de la piste de l’aéroport, entièrement recouverte de cendres volcaniques. L’éruption de Pacaya a fait un mort (un journaliste) et trois disparus, des enfants. On déplore aussi une vingtaine de blessés. Le président du Guatemala Alvaro Colom a décrété l’état de catastrophe naturelle dans trois départements limitrophes au volcan (Escuintla, Guatemala et Sacatepéquez). Pacaya, un volcan de 2552 mètres d’altitude a commencé à intensifier son activité mercredi avec des projections de lave, de fumées et de cendres. Son réveil s’est encore accentué dans la journée de jeudi. D’après Eddy Sanchez, chef de l’Institut national de sismologie, vulcanologie, météorologie et hydrologie du Guatemala, l’activité de flux de lave et de cendres devrait se poursuivre. Pacaya est rentré pour la première fois en activité il y a 23 000 ans. Depuis l’arrivée des conquistadors espagnols, il a fait éruption au moins 23 fois. Sa dernière violente éruption remonte à 1961, il y a presque 50 ans