Depuis que Ryanair a annoncé son départ de Marseille en janvier, de l’année prochaine, d’autres villes voudraient bien en profiter. C’est le cas de Montpellier qui se dit intéressé par l’ouverture d’une base de Ryanair sur son aéroport. Il y a encore quelques mois, Ryanair mettait la pression sur l’aéroport et les élus de la ville de Montpellier pour qu’il obtienne davantage d’aides, menaçant même de retirer ses vols si aucun effort financier ne suivait. Mais depuis que Georges Frêche a donné son accord en septembre pour 1,6 millions d’euros d’aides (répartis entre les trois low cost  avec Transavia et easyJet), le moral est revenu. Et l’appétit avec. L’aéroport veut même profiter du départ annoncé de Ryanair à Marseille pour l’accueillir. « Nous allons ouvrir les négociations avec cette compagnie au sujet d'ouvertures de nouvelles lignes. Nous allons également discuter sur l'éventualité que Ryanair devienne une compagnie basée à l'aéroport de Montpellier », annonce-t-on à la direction de l’aéroport de Montpellier. Actuellement, Ryanair ne dessert depuis Montpellier que trois destinations Bruxelles Charleroi, Francfort Hahn et Leeds Bradford. L’ouverture d’une base dans cette ville lui permettrait de profiter à plein des créneaux horaires durant la journée et d'en ouvrir plus facilement de nouvelles. Le départ probable de la low cost irlandaise de Marseille a également aiguisé les appétits de Transavia, la low cost d’Air France, qui souhaite désormais multiplier son offre depuis la ville phocéenne. Sans attendre que la compagnie irlandaise plie bagages, elle lance dès le 22 octobre une nouvelle liaison entre Marseille et Monastir. D’autres devraient rapidement se mettre en place, notamment vers les régions touristiques autour de la Méditerranée, une clause avec ses syndicats l’interdisant de concurrencer Air France sur le moyen-courrier.