La compagnie aérienne low cost Ryanair a annoncé l'ouverture de sa 49eme base à Palma de Majorque, d'où elle lancera 17 nouvelles routes dont deux vers Marseille et Paris – Beauvais. Quatre appareils seront basés en mars 2012 sur l'aéroport des Baléares, d'où la compagnie à bas coûts irlandaise proposera un total de 47 liaisons, y compris les deux nouvelles vers la France. La ligne Beauvais – Palma sera opérée trois fois par semaine, avec des départs les mardi, jeudi et samedi à 18h45 pour atterrir en Espagne à 20h40, les vols dans l'autre sens décollant à 16h15 pour se poser à 18h20. Il s'agit de la quatrième route annoncée pour 2012 par Ryanair à Beauvais, après Knock, Vilnius et Wroclaw. Pas de concurrence directe sur cette ligne, mais le Palma – Paris est également proposé par Air Europa et easyJet. Ryanair lancera le même jour trois vols par semaine entre Marseille et Palma, les départs de l'aéroport provençal se faisant les mardi, jeudi et samedi à 22h45 pour se poser à 23h50, les vols dans l'autre sens décollant des Baléares à 21h15 pour arriver au terminal MP2 à 22h20. La low cost avait déjà annoncé la semaine dernière cinq autres nouvelles liaisons depuis Marseille, vers Bordeaux, Vatry, Oujda, Ibiza et Zadar, et y porte à 33 le nombre de destinations proposées. La nouvelle base de Ryanair à Palma de Majorque, outre ces deux liaisons, accueillera 15 nouveautés: Aarhus, Cork, Cracovie, Göteborg, Haugesund, Kaunas, Maastricht, Malaga, Magdeburg, Oslo, Poznan, Santander, Santiago (St Jacques de Compostelle), Stockholm et Tampere. Un total de 47 routes qui devraient lui permettre de transporter 2,8 millions de passagers par an, et soutenir 2800 emplois directs ou indirects autour de l'aéroport des Baléares. En revanche l'aéroport d'Alicante devrait perdre la moitié de son trafic par rapport à l'été dernier: Ryanair retirera les six avions basés sur place et supprimera 18 routes, ne prévoyant plus de transporter "que" 2 millions de passagers contre 3,5 millions entre 2010 et 2011. La raison invoquée est sans surprise: les passerelles obligatoires, qui lui coûtent 2 millions d'euros par an.