Une hôtesse de l’air de la compagnie Emirates Airline, avait été licenciée par son employeur pour avoir dépassé de huit fois la limite autorisée. La justice britannique l’a reconnue aussi coupable, bien que la jeune femme, qui a reconnu les faits, ait invoqué une programmation de vol de dernière minute. Le 23 avril dernier, la jeune femme originaire de Liverpool, qui venait de se faire embaucher par la compagnie Emirates, était suspectée d’être ivre sur un vol en entre Dubai et Birmingham, notamment parce qu’elle parlait fort. Arrêtée à sa descente d’avion, la prise de sang avait été sans appel. Après sept heures de vol, 164 mg d’alcool pour 100 ml de sang avait été décelé, soit huit fois la limite autorisée qui est de 20 mg. Licenciée par son employeur, elle était jugée lundi dernier pour contester son renvoi d’Emirates en raison des circonstances. Si elle a plaidé coupable pour son ivresse, elle s’est aussi défendue en affirmant qu’elle devait être de repos ce jour-là à Dubai quand on l’a appelée pour un remplacement sur le pouce. « Elle était sortie la veille au soir et avait bu jusqu’aux premières heures du matin, a plaidé son avocate. A midi, on l’appelle pour savoir si elle disponible pour un vol à 15 h à destination de Birmingham. Elle a voulu faire bonne impression et a répondu qu’elle était disponible. (…) Elle voulait aussi prendre ce vol pour le Royaume-Uni, car ainsi elle pouvait voir sa famille et ses amis. » La Cour a confirmé le licenciement en la déclarant coupable d’être sous influence de l’alcool, ce qui détériorait sa capacité d’agir en tant que membre d’équipage.