Contrairement à ce qui avait été annoncé, l’aéroport de Nice ne sera pas doté d’un scanner corporel ce mois-ci, les autorités n’ayant pas encore donné leur accord. D’après Nice-Matin, l’installation, à titre expérimental,  d’un scanner corporel, utilisant des ondes millimétriques, à l’aéroport Nice – Côte d’Azur « n’a pas encore reçu l’agrément des autorités. L’expérience est donc reportée ». Nice devrait être le prochain aéroport français à tester ce système, après Roissy CDG en 2010. Mais pour l’heure, il semble donc que ce projet reste controversé. En effet, il était déjà prévu en 2008 d’installer une machine sur la plate-forme azuréenne, mais son utilisation avait soulevé une polémique, des voyageurs craignant une atteinte à leur intimité bien que les images ne soient pas stockées et que les zones génitales soient automatiquement floutées. En France, alors qu’une mission d’information sur la sûreté des transports aériens a recommandé en décembre dernier leur développement, les aéroports jugent le scanner corporel trop cher et pas assez fiable. Ainsi Roissy n’a pas renouvelé l’expérience après trois mois d’essais. Un jugement partagé par nos voisins italiens qui les ont abandonnés en 2010 six mois seulement après leur introduction à Rome, Milan et Naples, mais aussi allemands (les jugeant « trop peu fiables », l’Allemagne a rejeté leur utilisation en septembre 2011 après dix mois d’essai à Hambourg) ou encore suisses. Pour rappel, l’installation d’un scanner corporel a été annoncée pour la fin 2012, au plus tard, au Terminal 1 de Nice Côte d’Azur qui accueille plus de quarante compagnies aériennes, dont airBaltic, Air Berlin, Air Transat, Austrian Airlines, British Airways, Emirates, Flybe, Iberia, Israir, Lot Polish Airlines, Lufthansa, Luxair, Meridiana Fly, Qatar Airways, Ryanair, SAS Scandinavian Airlines, Ukraine International Airlines, Vueling, etc.