La FAA a ordonné une nouvelle série d’inspections sur les Boeing 737 les plus anciens, suite à l’incident de 2009 qui avait vu un trou apparaître dans le toit d’un avion de la compagnie aérienne low cost Southwest Airlines. Les modèles -300, -400 et -500 du monocouloir américain sont les seuls concernés par les inspections de la partie supérieure du fuselage requises par l’Administration Fédérale de l’Aviation américaine, 109 appareils devant être examinés pour un coût estimé à 5,2 millions de dollars. La FAA, dont l’ordre ne sera officiel que le 3 janvier 2013, déclare que le coût des réparations pourrait atteindre 17 765 dollars par appareil, mais avoue n’avoir aucune idée du nombre d’avions qui en auront besoin. Southwest Airlines par exemple utilise encore 146 737-300 et 12 737-500 sur une flotte de 538 avions (les autres étant des séries 700 et 800), mais affirme que les inspections n’auront aucun impact sur le programme de vols. Un porte-parole de Boeing a expliqué qu’un grand nombre d’inspections étaient déjà en cours, surtout depuis une directive émise par la FAA en 2011 suite à un incident similaire sur un appareil de Southwest Airlines – mais pour des causes différentes (problème de joint). La dernière directive porte spécifiquement sur l’incident de 2009, qui avait vu un trou d’une trentaine de centimètres apparaitre dans la partie supérieure du fuselage d’un 737-300, près de l’empennage vertical : les nouvelles inspections doivent entre autre inclure plus de parties de l’avion, des scans pour détecter d’éventuelles fissures ou traces de fatigue, et l’éventuelle installation de renforcements de la « peau » du fuselage. Dans les deux incidents qui avaient entrainé une dépressurisation de la cabine, les appareils de Southwest Airlines avaient dû effectuer un atterrissage d’urgence. Seul un membre d’équipage avait été très légèrement blessé. Le premier 737-300 avait volé en 1984, et le dernier avait été livré en 1999 à Air New Zealand, qui en utilise encore 13.