La compagnie aérienne Qatar Airways a diffusé un communiqué niant toute discussion sur un investissement dans les transporteurs indiens, que ce soit la low cost SpiceJet ou une autre. Le PDG de la compagnie qatarie Akbar al Baker a été on ne peut plus clair le 16 janvier 2013 : il dément « catégoriquement être intéressé par une entrée dans le capital de SpiceJet ou tout autre compagnie indienne. Il ne s’agit là que de spéculations de la part d’individus répandant des rumeurs infondées pour faire remonter le cours de leurs actions ». Il répète que « l’Inde est un marché immense et potentiellement lucratif », mais que si Qatar Airways a « exprimé son intérêt d’y étendre sa présence, nous ne seront intéressés par un éventuel investissement qu’une fois les régulations et lois réellement libéralisées ». Et pour être sûr d’avoir été compris, il « confirme n’être en discussion à ce jour avec aucune compagnie indienne ». Il avouait pourtant en avril dernier déclaré qu’il faudrait être « fou » pour ne pas vouloir investir dans le secteur de l’aviation en Inde (ou en Chine). Le gouvernement indien avait décidé en septembre 2012 d’autoriser l’investissement de compagnies étrangères dans un transporteur national, à condition que cet investissement reste minoritaire, en raison de l’état de santé financier des compagnies du pays. Seul résultat tangible pour l’instant, l’annonce qu’Etihad Airways serait prête à investir 330 millions de dollars pour s’emparer de 24% du capital de Jet Airways. Mais rien en particulier pour Kingfisher Airlines, qui a cessé ses opérations puis perdu sa licence d’exploitation, et dont les plans de relance n’ont pour l’instant trouvé aucune sympathie de la part du gouvernement indien. Qatar Airways, qui vient de revendre ses parts dans Cargolux, a également démenti tout intérêt pour les actions d’Alitalia.