Un gigantesque incendie s’est déclaré mercredi à l’aéroport de Nairobi, entrainant sa fermeture et le déroutement de tous les vols opérés vers la capitale du Kenya en direction de Mombasa ou Eldoret. Le terminal des arrivées internationales de l’aéroport Jomo Kenyatta a été détruit par les flammes ce 7 août 2013, l’incendie se déclarant vers 5 heures du matin au niveau de l’immigration. Personne ne semble avoir été blessé selon les premières déclarations du ministère des transports kenyan, mais il a fallu plus de quatre heures aux pompiers pour éteindre les flammes, qui s’étaient élevées à plusieurs dizaines de mètres. La thèse de l’attentat est a priori écartée, même si le sinistre s’est déclaré quinze ans jour pour jour après les attaques contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, qui avaient fait 224 morts. Aucun avion n’a pu décoller depuis le début de la matinée, et tous les vols à l’arrivée dont été déroutés principalement vers l’aéroport de Mombasa. La compagnie aérienne nationale Kenya Airways est bien sûr la plus affectée, son PDG Titus Naikuni publiant un communiqué selon lequel « tous les vols sont annulés jusqu’à nouvel ordre mais le staff est en bonne santé et les avions intacts », « les vols KQ117 (en provenance d’Athènes), KQ331 (Djeddah), KQ311 (Dubaï), KQ863 (Hong Kong) et KQ203 (Mumbai) ayant été déroutés ». Le sort du vol KQ113 en provenance de Paris – CDG, qui devait atterrir à 20h30 locales, n’est pas précisé, mais Kenya Airways indique que ses passagers seront hébergés dans des hôtels à Nairobi et Mombasa. Parmi les autres compagnies touchées, on retiendra South African Airways, Ethiopian Airlines, Fly540, Uganda Airways, LAM Mozambique, Rwandair ou Precision Air Services pour les africaines, mais aussi Brussels Airlines, Lufthansa, Swiss, KLM, British Airways, Qatar Airways, Etihad Airways, Emirates Airlines, Air Arabia ou Saudia, qui avaient toutes des vols prévus à l’arrivée ce mercredi. Aucune date de réouverture du premier aéroport d’Afrique de l’est n’a été avancée par les autorités, qui parlent d'au moins trois jours de perturbations.