Le CCE de la compagnie aérienne Air France est sorti du redressement judiciaire sans avoir à procéder à des départs contraints, tandis qu’un nouveau Boeing 777-300ER a été pris en leasing auprès d’ALC. Le Tribunal de Grande Instance de Bobigny a approuvé fin décembre la fin du redressement judiciaire du Comité Central d’Entreprise de la compagnie nationale française, une procédure lancée en avril 2013. Le plan de sauvegarde de l’emploi prévoyant 33 départs volontaires a trouvé le nombre requis de candidats, signifiant « qu’aucun départ contraint ne sera à déplorer » selon son communiqué. Le CCE d’Air France, un des plus gros du pays avec son budget dépassant les 90 millions d’euros et ses 200 salariés (pour gérer activités sociales et culturelles de plus de 49 000 salariés), avait été déclaré en cessation de paiement par l’expert-comptable mandaté par le tribunal. Les dettes, en particulier envers les autres CE de la compagnie, et les dépenses prévues avant la fin du mois (salaires entre autres) étaient alors supérieures aux actifs disponibles. Le CCE faisait en outre l’objet d’une dispute syndicale, la CFE-CGC dénonçant par exemple « une gestion délirante » de la CGT, à la tête du CCE depuis deux ans, avec des « frais de fonctionnement exorbitants ». La société de leasing Air Lease Corp. a d’autre part annoncé avoir loué un nouveau Boeing 777-300ER à la compagnie de l’alliance SkyTeam, qui en exploite déjà 37 (dont 4 pris chez ALC). L’appareil rejoindra au dernier trimestre 2015 la flotte d’Air France, qui se séparera d’ici 2016 de ses 7 derniers 747-400.