Une nouvelle compagnie Dreamjet a annoncé sa venue imminente dans le paysage aérien avec des vols tout business entre Paris et New York à des prix cassés. La société Dreamjet a été créée en octobre dernier par Frantz Yvelin et Peter Luethi, grâce à l’une des plus importantes levée de fonds en France de l’année 2013 (près de 30 millions d’euros auprès notamment de l’homme d’affaires Charles Beigbeder et Michel Cicurel, l’ex-patron de la Compagnie financière Edmond de Rothschild) pour desservir New York. Son décollage est imminent, la nouvelle compagnie annonçant des vols réguliers entre Paris CDG et Newark, exclusivement classe Affaires, à partir de juillet prochain pour des réservations possibles à partir de la mi-juin. « New York est la première destination au départ de Paris avec 1,8 million de passagers par an et une concentration unique de clientèle premium avec près de 500 000 voyageurs affaires », expliquait dans le Journal du Dimanche du 18 mai Frantz Yvelin. L'équipage est déjà recruté et les appareils utilisés seront des Boeing B757-200 (un premier déjà livré, un second en attente de livraison d'ci la fin de l'année) de 80 sièges business "lie flat". Les repas seront préparés par un chef étoilé et la connexion Wifi disponible, annonce Frantz Yvelin dans le JDD. Une présentation officielle et plus complète de l'offre proposée par à bord sera réalisée d'ici peu de temps. Elle se positionne surtout sur des tarifs discount avec des tarifs inférieurs de 30 % à 50 % à ceux pratiqués par les compagnies traditionnelles dans les sièges business. Les deux fondateurs sont issus du milieu aérien. Peter Luethi est un ancien de Swissair et Jet Airways, et Frantz Yvelin est le fondateur en 2006 de la compagnie aérienne L’Avion. Cette compagnie, qui reliait déjà  Paris et New York avec des B757-200, sera revendue en 2008 à British Airways qui la fusionnera avec sa filiale OpenSkies, la marque commerciale L’Avion disparaissant officiellement en 2009. Reste à savoir quelle sera la réussite de ce présent projet, certains concurrents aériens évoquant déjà leur scepticisme. Rappelons aussi que Ryanair pense développer d'ici quatre ou cinq ans une filiale long-courrier avec des vols vers les Etats-Unis grâce à une flotte de 15 à 20 avions. Elle compte d'ailleurs elle aussi proposer une classe affaires à bord de ces vols.