L’avionneur américain est bien parti pour réaliser une des meilleures années de son histoire puisqu’il avait engrangé 1 317 commandes au 16 décembre 2014. A moins qu’ils aient été placés dans la liste des clients non identifiés, il faudra aussi ajouter 2 commandes supplémentaires de 737-800 par BOC Aviation,  la société de leasing singapourienne détenue par la Bank of China, une commande annoncée par Boeing le 18 décembre dernier pour une valeur au prix catalogue de 186 millions de dollars. Rappelons que le loueur asiatique avait déjà commandé 50 B737 MAX-8, 30 B737-800 NG et 2 B777-300ER, soit 82 monocouloirs Boeing en août dernier. Depuis le 2 décembre, jour où Boeing avait publié son dernier décompte, l’avionneur a reçu 43 nouvelles commandes dont trente 737 et six 777 venant de clients non identifiés. C’est seulement le 6 janvier prochain, jour de la publication de son résultat commercial qu’on saura si Boeing aura dépassé les 1 355 appareils nets (deuxième meilleure année de son histoire) qu’il avait écoulés en 2013. Il lui reste de même à vendre moins d’une centaine d’avions supplémentaires pour battre son record historique de 1 413 commandes nettes, établi en 2007. Dans le détail, ses commandes nettes en 2014 s’établissent à 1 019 monocouloirs 737, 269 B777, 25 B787 et 4 B767. Parmi les meilleurs clients 2014, citons Emirates (150 Triple Sept), Ryanair (105 monocouloirs,) BOC Aviation (84 appareils dont 2 B777), All Nippon Airways (40 long-courriers B777 et B787) ou encore Air Canada (63 appareils) et 478 appareils de clients non identifiés. Aucune nouvelle donnée n’a été fournie concernant le décompte de ses livraisons, mais rappelons qu’il trônait déjà à  647 appareils livrés fin novembre, à seulement une unité de son record historique établi l’année dernière, et loin devant Airbus qui totalisait 554 livraisons. Son rival européen Airbus avait quant à lui totalisé 1 031 commandes nettes entre le 1er janvier 2014 et fin novembre 2014. Par ailleurs, Boeing sous l’euphorie de ces actuelles belles années de croissance, vient de décider de relever à 12 milliards de dollars le plafond de son programme de rachat d'actions à partir de janvier 2015 et sur trois ans, et va augmenter de 25% le dividende trimestriel versé à ses actionnaires.