Publié le 1 juin 2024 à 00h03
Dreamliner: Boeing réagit à Oslo, LOT manque de filtres
Publié le 26 septembre 2013 à 10h00 par François Duclos
Le « coup de gueule » de la compagnie aérienne low cost Norwegian Air Shuttle contre les problèmes du 787 Dreamliner a été suivi d’effets, Boeing acceptant de baser des techniciens à Oslo et d’y installer un centre de stockage de pièces détachées.
La spécialiste norvégienne du vol pas cher a semblée rassurée le 25 septembre 2013 après une réunion avec le dirigeant du constructeur américain Ray Conner, qui a promis une réparation rapide de ses deux 787-8 Dreamliner. Parmi les promesses de Boeing, la mise en place de plusieurs centres de stockage de pièces détachées, y compris à Oslo, afin d’accélérer les interventions de maintenance en cas de pépins, mais aussi l’installation dans la capitale norvégienne d’une équipe de techniciens spécialistes du dernier-né. Pour le PDG de Norwegian Björn Kjos, « ce fut une discussion positive » même si le sujet épineux des compensations financières n’a pas été évoqué, « le plus urgent étant de revoir les avions voler ».
Plusieurs incidents ces dernières semaines sur les 787 de Norwegian Air Shuttle l’ont obligée à louer un Airbus A340 de remplacement afin d’opérer ses nouvelles routes long-courrier, reliant Oslo et Stockholm aux aéroports de New York et Bangkok. Norwegian a passé commande « jusque là » de huit Dreamliner (cinq pris en leasing auprès d’ILFC), dont deux ont été livrés et déployés vers New York et Bangkok depuis Oslo et Stockholm, le troisième devant arriver en novembre, quatre exemplaires devant rejoindre sa flotte en 2014 et le dernier en 2015. Configurés pour accueillir 291 passagers (36 en classe Premium et 255 en Economie), ils seront tous basés à Bangkok, tout comme leurs équipages, ce qui devrait aider la compagnie à atteindre un coût opérationnel inférieur de 50% par rapport aux avions plus anciens opérés aujourd’hui.
Norwegian n’est pas la seule compagnie européenne à se plaindre : LOT Polish Airlines, dont le vol inaugural en 787 entre Varsovie et Chicago avait dû être annulé, a révélé un nouveau bug sur ses appareils. Selon sa porte-parole Barbara Pijanowska, l’absence de filtres à huile a été découverte dans les réacteurs Rolls Royce de ses Dreamliner, un incident qualifié de mineur et « n’ayant pas mis en danger les avions ou les passagers » (chaque réacteur dispose de deux filtres) - mais qui viendra « s’ajouter à la liste des choses pour lesquelles nous exigeons une compensation financière », a-t-elle ajouté. LOT Polish Airlines a révélé que ses cinq 787 avaient été immobilisés en septembre suite à cette découverte, le temps de vérifier la présence des filtres – il en manquait trois en tout.
Un responsable de Boeing a déclaré au Seattle Times que les 85 Dreamliner en service dans 14 compagnies effectuaient en moyenne 200 vols par jour.
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Marc a commenté :
26 septembre 2013 - 10 h 53 min
C’est vrai que si on “oublie” certaine pièces lors de l’assemblage, cela finit par alléger l’avion 😉
Mais comment Boeing a fait pour sortir un appareil avec autant de soucis récurrents ? A quand le premier crash ?
Normand a commenté :
26 septembre 2013 - 17 h 15 min
Tu n’en souhaite un crash hien!!
Alex a commenté :
26 septembre 2013 - 19 h 12 min
Tous les appareils ont des “problemes de jeunesse”, mais les cas du 787 est particulierement inquietant. L’appareil est mal conçu, certains de ses composants Trop “avancés” n’ont pas été testés correctement.
Bref, la peur de Boeing vis a vis du A350 leur a fait sortir sur le marché un appareil avec des graves deficiences….
TONNELLIER a commenté :
26 septembre 2013 - 23 h 03 min
que de soucis pour boeing comment se fait il que boeing soit tober dans un tel laxisme?
Al27 a commenté :
27 septembre 2013 - 9 h 16 min
@marc votre commentaire est abject, comment envisager un éventuel crash vous parlez de la vie de centaines de personnes. Regardez vous devant une glace avant de dire de telles conneries.
Marc a commenté :
27 septembre 2013 - 9 h 43 min
Ce n’est malheureusement qu’une probabilité incontournable: plus il y a d’incidents à répétition sur un appareil, plus le risque augmente.
C’est Boeing qui devrait réfléchir sur le sujet …
Et vous aussi AL27 … Ce n’est pas en faisant la politique de l’autruche, la tête dans le sable, qu’on écarte les risques de crash.
Et pourquoi pensez-vous que la FAA a interdit l’appareil de voler pendant plusieurs mois ? Il y avait là des risques encore plus important tout simplement !
Maintenant, ils sont moindre, mais quand même plus importants que pour les autres appareils au vu des incidents toujours signalés sans relâche, dont certains, et Norwegian cité ici est un bel exemple, entraîne l’immobilisation préventive de l’appareil sur le tarmac pour de trop longues périodes forçant même à le remplacer par location extérieure d’un A340.