Selon des sources proches du dossier, Airbus a identifié un problème de tolérance sur des panneaux métalliques fournis par un de ses sous-traitants et a lancé des contrôles approfondis sur plusieurs cellules d’A320neo en production.
L’origine précise du défaut et son ampleur font toujours l’objet d’une analyse détaillée. Cette nouvelle difficulté intervient alors qu’Airbus espère livrer environ 820 avions en 2025, un objectif ambitieux qui suppose un rythme de production jamais atteint auparavant.
Face à cette potentielle non-conformité structurelle détectée lors des contrôles de production, le constructeur européen a décidé d’étendre les inspections et plusieurs livraisons déjà programmées ont été reportées. Aucun signalement de défaut sur des avions déjà exploités commercialement n’a été transmis, ce qui limite l’ampleur immédiate de la crise, mais la prudence prévaut chez Airbus qui souhaite garantir un niveau de sécurité maximal. « La sécurité demeure notre priorité absolue », répète Airbus.
Un contexte déjà tendu par un rappel logiciel massif
Cette affaire survient alors même que le programme A320 sort à peine d’un épisode délicat : un rappel mondial de près de 6 000 avions pour une mise à jour urgente du logiciel de commande (ELAC), vulnérable à de fortes radiations solaires susceptibles de corrompre les données critiques de vol. Après l’incident d’un vol JetBlue fin octobre aux États-Unis, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a ordonné la modification immédiate des appareils concernés. La plupart des avions ont pu retourner en service en seulement deux jours, mais une centaine de monocouloirs restent encore immobilisés pour des interventions plus lourdes. « La très grande majorité de la flotte est à nouveau opérationnelle », a confirmé Airbus, tout en présentant ses excuses pour les retards constatés.
Avec ce cumul de vérifications structurelles et de mises à jour logicielles, Airbus pourrait voir son objectif annuel de livraisons réajusté à la baisse. Si les retards persistent, certains analystes envisagent un chiffre final inférieur à 800 livraisons pour l’année, essentiellement en raison de ce double impact qualité. L’avionneur européen a livré 585 avions sur les dix premiers mois de l’année – on attend encore les chiffres pour le mois de novembre- ce qui impliquait une montée en cadence significative lors des deux derniers mois de l’année, puisqu’il se doit de livrer 235 avions au total s’il veut remplir ses objectifs.
Pour mémoire, Airbus n’a jamais été confronté à une telle série de problèmes en un temps aussi court sur son best-seller, dont plus de 12 000 exemplaires ont été livrés dans le monde.

Pierre a commenté :
2 décembre 2025 - 8 h 34 min
Il y a des soucis répétés chez les industriels avionneurs et motoristes…..
Ce n’est pas anodin….
Il serait peut être bon de revenir à des rythmes de fabrication moins elevés et plus qualitatifs…
julien31 a commenté :
2 décembre 2025 - 11 h 50 min
entièrement de l’avis de “Pierre” sinon ça finira comme Boeing
A320 a commenté :
2 décembre 2025 - 13 h 29 min
Comme Boeing? Heureusement Airbus n’attends pas que l’aesa lui révèle les problèmes et surtout de lui dire comment les résoudre !
Tilo a commenté :
2 décembre 2025 - 15 h 34 min
Boeing n’attend pas toujours que la FAA lui révèle des problèmes, à plusieurs reprises Boeing à déceler des problèmes des anomalies et à informé immédiatement la FAA.
MCAS a commenté :
7 décembre 2025 - 6 h 48 min
Ah oui, pour l enclume , Bing Bing a bien prévenu la FAA que cet avion était dangereux et qu il y aurait inévitablement des accidents ….
NON, cette boîte a caché la vérité , menti et envoyé VOLONTAIREMENT à la mort 346 personnes. Cela s appelle un CRIME.
Mais bon, c est sans importance pour certains…
Bio a commenté :
2 décembre 2025 - 13 h 04 min
Clairement le type de sujet dont on aurait jamais entendu parler s’il n’y avait pas eu le “rappel” des 6000 A320 il y a quelques jours.
Pour la plus grande joie des Boeing fanboys (vous voyez bien qu’AJ fait aussi des articles sur les pb d’Airbus ^^)
Contrôles qualités a commenté :
2 décembre 2025 - 13 h 46 min
@ Pierre
Airbus dispose de nombreuses lignes d’assemblage pour les monocouloirs et est en train d’en ouvrir d’autres.
USA, Chine, Allemagne et France.
Donc les cadences ne sont pas forcément un sujet.
Encore faut-il il que le personnel soit correctement encadré et formé et que les sous-traitants assurent.
Le titre nouveau problème de qualité est très mal choisi concernant deux points sans aucun rapport.
Pour ce qui est du problème qualité, on est confronté dans à des annonces médiatiques amplifiant un problème traité et c’est a celui qui sera le meilleur dans le sensationnel.
Je préfère que les services qualités FASSENT LEUR TRAVAIL EN AMONT, plutôt que l’inverse, comme avec un bouchon de porte qui saute en plein vol.
Airbus a donné des détails :
“La source du problème a été identifiée, circonscrite et tous les panneaux récemment produits sont conformes au cahier des charges (…) que les pièces concernées étaient en « nombre limité ». Seule une partie des avions inspectés” devra faire l’objet de mesures supplémentaires.”
Donc, ne généralisons pas et il est fortement probable que cela ne concerne qu’une seule FAL vu le nombre limité de pièces concernées.
De plus s’il s’agit d’un élément fourni par un sous traitant, nul doute que Airbus a déjà fait le nécessaire.
Les contrôles qualités sont assurés et c’est tant mieux.
2 décembre 2025 - 14 h 17 min
entièrement d accord avec Pierre .la course contre Boeing ne doit pas joué sur la qualité !!! ne pas faire comme Boeing .
snowfall sur Netflix explique bien les erreurs de Boeing privilégiant la bourse au lieu de conserver la qualité de leurs avions avant la fusion avec MC Donell Douglas