Le nuage de cendres craché par le volcan chilien Puyehue a définitivement quitté l'espace aérien d'Australie et de Nouvelle Zélande, permettant un retour à la normale de tous les vols ou presque, l'Argentine étant également libérée. A quelques exceptions près, l'ensemble des vols entre l'Australie, la Tasmanie et la Nouvelle Zélande sont opérés normalement vendredi matin, des rotations supplémentaires étant mises en place pour rattraper les retards accumulés depuis dimanche. Tout en affirmant surveiller la situation en cas de changement de direction des vents, la compagnie nationale australienne Qantas Airways annonce un programme habituel ce 17 juin 2011, à l'exception de trois rotations entre Auckland et Sydney, Auckland et Brisbane et Wellington et Sydney. Même reprise constatée pour les liaisons au-dessus de la mer de Tasmanie de la low cost Jetstar, qui a ajouté des vols, ou pour Virgin Australia dont quatre vols sont toutefois annulés. Air New Zealand avait dû interrompre hier pour la première fois certains services en raison de la basse altitude du nuage de cendres, mais tous ses vols sont confirmés ce vendredi, l'aéroport de Queenstown redémarrant même à partir de midi. La situation est identique en Amérique du Sud, l'aéroport international de Buenos Aires affichant un programme sans annulation ou presque (une rotation d'Avianca vers Bogota). Aerolineas Argentinas, LAN Airlines, TAM Brazilian Airlines et autres GOL ou Pluna peuvent s'atteler au transport des passagers bloqués depuis près de deux semaines. Plusieurs vols domestiques restent cependant annulés, en particulier vers Bariloche, Ushuaia ou Bahia Blanca. Les services géologiques chiliens ont annoncé une stabilisation du Puyehue, dont l'activité devrait commencer à diminuer. Mais ils attendent pour samedi l'arrivée du nuage de cendres, qui poussé par les vents a fait le tour du monde d'ouest en est, évitant l'Afrique du Sud mais semant au passage la pagaille en Australie et Nouvelle Zélande.