La compagnie aérienne brésilienne TAM Airlines a bouclé son programme de suppressions d’emplois ainsi que la low cost brésilienne GOL, cette dernière prévoyant malgré tout une baisse de sa capacité après une troisième année de perte consécutive qui se profile. Les deux plus grandes compagnies brésiliennes, plus ou moins en difficulté en raison de la cherté du pétrole et de la faiblesse de la devise brésilienne par rapport au dollar, devise de référence pour tout achat de carburant, ont réduit de façon significative leur effectif ces derniers mois. Ainsi, GOL a réduit de 13 % ses effectifs lors du premier semestre 2012, mais n’envisage plus de réduction d’effectifs « à court et à moyen terme », selon Paulo Sergio Kakinoff, PDG de GOL Transportes Aéreos depuis juillet 2012. En revanche, Gol qui devrait enregistrer de nouvelles pertes cette année pourrait réduire ses capacités de 9 %. Selon le PDG, l'opération devrait se faire sans mal en raison d’un accord passé lors des ses achats d’avions (146 en commande, des B737 classiques ainsi que des MAX) - et à condition toutefois de prévenir le constructeur américain un an à l'avance - qui l’autorise à lui retourner se plus anciens avions. D’autres mesures avaient d’ailleurs été annoncées fin septembre comme la suppression de son programme fidélité sur ses vols promotionnels. GOL possède des accords de partage de code notamment avec Air France, Aerolineas Argentinas, Copa Airlines, Aeromexico ou Qatar Airways... Du côté de TAM Airlines (TAM Brazilian), qui vient de réduire ses effectifs de 4 %, soit 780 personnes sur ces deux derniers mois, on n’envisage pas d’autres licenciements cette année ou en 2014, a indiqué ces jours le ministre de l’Aviation brésilienne. La compagnie qui a fusionné avec LAN Airlines pour former LATAM Airlines, compte enregistrer un bénéfice opérationnel de 4 à 6 % cette année.