La compagnie aérienne Flybe a annoncé la fermeture de ses bases dans les aéroports d’Aberdeen, Guernesey, Inverness, Isle of Man, Jersey et Newcastle, ce qui entrainera la suppression de près de 500 emplois, une semaine après avoir révélé son retour dans le vert au premier semestre. Dans son communiqué du 15 novembre 2013, la compagnie régionale britannique précise que la fermeture de ces six bases entrainera la suppression de 160 postes, auxquels il faut ajouter 116 autres dans son quartier général à Exeter. Les autres villes touchées par la coupe sombre dans les effectifs de Flybe sont Belfast, Birmingham, Edimbourg, Glasgow, Manchester et Southampton, sans oublier l’aéroport de Londres – Gatwick qu’elle quittera au printemps. Des discussions « constructives » avec les organisations syndicales United, Prospect et BALPA ont débuté, mais le PDG Saad Hammad précise que son engagement à desservir les régions britanniques est inchangé, et que les programmes de vol ne seront pas affectés. Les 500 nouvelles suppressions d’emplois (sur 2700 fin septembre) concerneront pilotes, personnel de cabine et membres du management à tous les niveaux, ce qui devrait permettre à Flybe d’économiser 8,35 millions d’euros d’ici au 31 mars 2014, et 31 millions sur les douze mois suivants. Ayant déjà supprimé 590 postes depuis le début de l’année, elle annoncé un bénéfice avant impôts de 16,5 millions d’euros au premier semestre (avril-septembre) - à comparer à la perte de 1,9 millions d’euros enregistrée à la même époque. La suppression des bases fait partie d’une large rationalisation du réseau envisagée par Flybe, qui a constaté que 38,6% de ses 158 routes (hors Flybe Nordic, la coentreprise avec Finnair étant elle rentable) ne sont pas profitables. Les capacités seront revues à la baisse, et la flotte sera « harmonisée » avec le réseau reconfiguré, histoire que le « bon avion soit utilisé sur la bonne route ».