L'Agence fédérale de l'Aviation américaine (FAA) serait prête à approuver un document important, une première étape décisive qui pourrait  entraîner le retour de vols commerciaux d’ici quelques semaines, selon des sources proches du dossier. L’approbation imminente –peut-être dès la semaine prochaine selon certaines sources proches du dossier- du document « Project Statement of Compliance » dont le contenu reste secret, ouvrira la voie à  une série de procédures devant déboucher sur un retour dans les airs des 787 Dreamliner. Et d’après le journal économique nippon Nikkei, la FAA aurait déjà averti des responsables japonais qu’il comptait lever l’interdiction de vol des 787 Dreamliner. « Boeing a proposé des correctifs et les résultats des tests effectués en lien avec le régulateur semblent convenir à la FAA », peut-on lire dans ses colonnes. Le gouvernement japonais, via un de ses porte-parole, a commenté la nouvelle en déclarant ne pas savoir mais que « le ministère des Transports et l'agence de l'aviation américaine collaborent étroitement... et je pense que le stade final arrive ». Une fois que la FAA aura donné son (premier) feu vert, Boeing donnera des instructions aux compagnies concernant les modifications apportées, puis la FAA délivrera un feu vert définitif. Selon certaines sources, Boeing se prépare à aller ensuite très vite. Il a déjà formé des équipes et préparé les kits techniques pour les modifications envisagées (pot scellé en acier privé d’oxygène l’intérieur de la batterie et donc inhibant tout départ de feu, isolations supplémentaires sur de dessus ainsi qu’entre chacune des huit cellules et tuyau en titane évacuant à l'extérieur les potentiels gaz générés à l’intérieur), ces réparations devant prendre entre 4 et 5 jours par avion. Certaines compagnies comme Qatar Airways, All Nippon Airways ou Japan Airlines affichent d’ailleurs leur optimisme quant à une reprise rapide après trois mois d’immobilisation. Les 50 B787 bloqués au sol dans le monde auraient coûté 600 millions de dollars (460 millions d'euros) à l’avionneur américain. Plusieurs compagnies ont annoncé leur intention de se faire dédommager pour l’immobilisation forcée de leur flotte Dreamliner.