La décision finale de l’ITC sur les importations de CSeries est attendue en janvier ou février 2018. Lundi, le VP Communications et Affaire publiques de Bombardier déclarait après l’audience être « très satisfait de la preuve présentée aujourd'hui par Bombardier, Delta et d’autres qui démontre que la plainte de Boeing est une attaque sans fondement contre les compagnies aériennes, le public voyageur et l’industrie aéronautique américaine. Cela est vrai depuis le début de l’enquête, et les récents développements le rendent encore plus clair. Plus important encore, le partenariat C Series entre Bombardier et Airbus prévoit la construction d’une nouvelle usine de fabrication en Alabama, aux États-Unis. Ces installations fourniront aux compagnies aériennes américaines un avion construit aux États-Unis, éliminant ainsi toute possibilité que Boeing soit lésé par des importations ». Il a souligné que la Commission avait également entendu « des preuves claires que les avions CSeries ne menacent aucunement Boeing », qui « n’a pas participé à la course » pour vendre des avions à Delta puisqu’il ne produit plus d’appareil de la taille désirée, ayant cessé d'assembler les 717 et 737-600. « De plus, Boeing a reconnu avoir dépassé ses capacités de production de 737 avec plus de 4300 avions dans son carnet de commande », a conclu le représentant de Bombardier.
Boeing a de son côté déclaré ce même jour avoir intenté cette action en vue de l'application de la législation commerciale américaine, qui « reflète les règles largement acceptées du commerce international adoptées par la plupart des pays membres de l'OMC, y compris le Canada ». Les enquêtes du Département du commerce et de l'ITC qui en découlent « s'inscrivent dans le cadre d'un processus factuel de longue date, transparent et rigoureux visant à résoudre précisément ces types de différends commerciaux. L'audience d'aujourd'hui était simplement une nouvelle étape de ce processus, car l'ITC a tenu compte de nombreux éléments de preuve qui ont souligné le tort causé par les actions illicites de Bombardier à l'industrie américaine », poursuit Boeing. Selon lui, ces enquêtes ont déjà établi « sans aucun doute » que Bombardier a reçu des milliards de dollars « en subventions gouvernementales illégales » pour soutenir son programme CSeries, qui « n'existerait même pas à ce stade sans ces subventions ». Les enquêtes ont également prouvé que Bombardier a utilisé ces fonds du gouvernement pour vendre des avions sur le marché américain « à des prix ridiculement bas, des millions en dessous de leur coût de production et des millions en dessous du prix du même avion au Canada ». La conduite de Bombardier est « carrément incompatible avec le droit commercial américain et a causé de graves préjudices à Boeing, à ses employés et à ses fournisseurs ». Le communiqué conclut que Boeing « se réjouit de la concurrence, mais il doit s'agir d'une compétition sur un pied d'égalité. Bombardier peut vendre ses appareils partout dans le monde, à condition de respecter la loi et de se conformer aux règles commerciales que nous avons toutes acceptées ». Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
I hate to way It, but.... a commenté :
20 décembre 2017 - 9 h 19 min
Je n’aime pas Trump et sa philosophie…
Mais si ce genre d’infos se confirme, il faudra bien en tirer une conclusion: Trump est en train de gagner cette partie la!
I hate to say it, but that’s just reality !
Clo2B a commenté :
20 décembre 2017 - 11 h 33 min
Airbus, n’avait pas attendu l’arrivée de Trump, pour construire son usine à Mobile….
$Dreamliner a commenté :
20 décembre 2017 - 9 h 39 min
Boeing, lache l’affaire !
C’est tout simplement ridicule de continuer si Delta est décidée à payer des Cseries !!!
Tourne la page, c’est tout?!
Alex a commenté :
20 décembre 2017 - 9 h 42 min
Pour faire chier, Air Canada et Westjet devraient demander à ce qu’une nouvelle usine Boeing soit construite au canada pour leurs avions! NA!
Jeff a commenté :
20 décembre 2017 - 10 h 40 min
En même temps les Américains peuvent tout se permettre, les Canadiens se conteront de protestations polies…
Ils auraient pu décider de commander des chasseurs européens, Rafale ou Eurofighters, pour montrer à Washington que le Canada n’est pas un Etats satellite. Mais comme ils ne font rien en représailles, ils donne carte blanche à Trump
Grosses represailles! a commenté :
20 décembre 2017 - 11 h 09 min
En fait, au lieu d’acheter des chasseurs neufs chez Boeing, les Canadiens comme représailles, ont acheté des chasseurs américains d’occasion à l’armée de l’air australienne ( F18 Hornet(, qui, elle, rachètera de nouveaux chasseurs neufs…mais toujours américains…
Trump peut s’endormir tranquille en sirotant un whisky américain ( Bourbon?) …..avec de telles représailles, il reste serein!
Clo2B a commenté :
20 décembre 2017 - 11 h 31 min
Ils ont quand même commandé des F18 d’occasion à l’Australie, plutôt que des des avions neufs au constructeur, comme c’était prévu au départ.
Disons, qu’ils ont quand même voulu marquer le coup….
Guillaume a commenté :
20 décembre 2017 - 13 h 42 min
Tu vas un peux vite.
L appel d offre vient d etre déposé avec un clause qui exclue boeing.
bencello a commenté :
20 décembre 2017 - 11 h 57 min
Alors qu’aujourd’hui le contenu des avions s’internationalise il est curieux de se focaliser sur la “nationalité” de l’appareil.
La part de la valeur de l’assemblage (5% environ) est ridicule au regard de la valeur des moteurs P&W (environ 30%).
Mais bon, on est dans le symbole Trumpiste /simpliste…
Boeing 777-300ER a commenté :
20 décembre 2017 - 12 h 47 min
L’Alena ne permet-elle pas la non-taxation des Bombardiers ?
TFFRYYZ a commenté :
20 décembre 2017 - 12 h 57 min
Les jours de l’ALENA sont comptés.
Guillaume a commenté :
20 décembre 2017 - 13 h 48 min
L alena est en re negociation.
Ils pensent en avoir finis dans un an ou deux.