La compagnie aérienne low cost Pobeda va récupérer tous les Boeing 737 de sa maison-mère Aeroflot, mais à l’horizon 2028 elle ne devrait opérer également des Airbus A321neo, qui représenteraient alors les deux-tiers de sa flotte.

Lancée en novembre 2014, la spécialiste russe du vol pas cher basée à l’aéroport de Moscou-Vnukovo est désormais au cœur de la stratégie du groupe Aeroflot : elle devrait transporter en 2028 entre 55 et 65 millions de passagers par an, nettement plus que sa maison-mère. A plus court terme, elle doit augmenter sa flotte de 34 Boeing 737-800 avec ceux d’Aeroflot et de Rossiya, pour atteindre un total de 75 – sans oublier les vingt MAX 8 commandés depuis deux ans à des sociétés de leasing, et dont 18 exemplaires sont espérés en 2021 (ils feraient cependant l’objet d’une renégociation).

Mais selon Rusaviainsider, les Boeing n’ont pas le rayon d’action nécessaire : citant des sources du groupe, le site explique que la flotte de Pobeda atteindra en 2028 environ 175 avions, tous des Airbus A321neo. Dont la plus grande capacité, 239 sièges contre 189 pour les Boeing, permettrait de diminuer le coût unitaire, à l’instar de ce qu’on déjà fait les low cost AirAsia ou Wizz Air entre autres. Les onze premiers A321neo rejoindraient la flotte de Pobeda en 2023, et ils seraient 113 en 2028 – contre environ 60 monocouloirs Boeing.

Ni Aeroflot ni la low cost n’ont commenté ces informations, et l’origine des Airbus n’est pas mentionnée. Au 1er juillet, la compagnie nationale russe opérait 33 A321 et 74 A320 ; elle attend pour cet été le premier des six A320neo pris en leasing, et avait lancé il y a un an un appel d’offre trois A321neo.

Tout-Boeing, la low cost Pobeda passerait à l’A321neo 1 Air Journal

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