L’avionneur européen a annoncé avoir livré 51 avions commerciaux sur le mois de mai, ce qui représente une baisse de 4 % par rapport à mai 2024.
Au total, l’avionneur européen a donc livré 243 avions commerciaux à 61 clients. C’est 5 % de moins que les 5 premiers mois de l’année dernière. Rappelons qu’ Airbus a réitéré son objectif de 820 livraisons d’avions pour 2025, en hausse de 7 % par rapport à l’an dernier.
Le plus grand constructeur aéronautique au monde est de plus en plus critiqué par les compagnies aériennes en raison de retards de livraison. Les deux principaux constructeurs aéronautiques mondiaux, Boeing et Airbus, peinent à répondre à la demande record de nouveaux appareils, ce qui freine la croissance à court terme des transporteurs. La pénurie de composants est un facteur majeur de l’incapacité des deux constructeurs à accroître leur production. Pour Airbus, les goulets d’étranglement concernent certaines pièces structurelles et des moteurs, en particulier le moteur LEAP qui équipe ses A320neo. General Electric (GE) a déclaré que les interruptions qui ont paralysé l’approvisionnement de ses réacteurs sont la conséquence de l’intervention de plus d’une douzaine de fournisseurs au sein d’une chaîne d’approvisionnement complexe.
Airbus a d’ailleurs déjà prévenu des compagnies aériennes que les retards de livraisons persisteront pendant encore trois ans, le temps de résoudre les problèmes de la chaîne d’approvisionnement.
Airbus a inscrit zéro commande d’avions commerciaux en mai. Mais, l’avionneur européen a l’habitude d’enrichir son carnet de commandes lors de la grand-messe aéronautique, qui aura lieu cette année au Bourget du 16 au 22 juin.
aviation a commenté :
7 juin 2025 - 10 h 19 min
Il y a forcément de la place pour un ou plusieurs autres constructeurs aéronautiques. COMAC semble le mieux placé pour être le troisième capable de produire en masse une fois le processus industriel acquis et les Chinois savent apprendre très vite. Dans cinq ans, on pourrait voir apparaître des usines d’assemblage permettant dans 10 ans de sortir des centaines d’avions par an de Chine.
Il fait rappeler que le fonctionnement de la Chine fait que l’administratif, les recours contre… ne sont pas des freins et que les investissements peuvent être colossaux si c’et pour le bien du pays.
Le backlog actuel de plus de 17.000 avions à construire et livrer ne va faire que monter et si d’autres constructeurs ne se lancent pas dans la compétition, cela ira de mal en pis. Le duopole actuel est récent car il y avait pas le passé de nombreux constructeurs qui ont soit disparu, soit été rachetés pour arriver à une situation beaucoup moins concurrentielle vu les montants des investissements pour faire des avions modernes. Mais la Chine, elle, a tout ce qu’il faut pour être la troisième voie. Elle le prouve dans les voitures en prenant le lead mondial alors qu’il y a encore 15 ans, on estimait que les Chinois étaient incapables de faire des voitures qui passeraient les crash-tests Occidentaux.
COMAC a commenté :
8 juin 2025 - 16 h 05 min
Certainement.
Mais l’exemple de la voiture n’est pas le bon.
Tout le monde peut faire une voiture. La voiture électrique existe depuis plus d’un siècle…Le principe a en réalité peu évolué.
Concevoir un moteur d’avion c’est bien différent et bien plus complexe.
Et a l’inverse, les moteurs à réaction ont beaucoup évolué.
Il faudra encore des années avant d’accroître la production.
De plus COMAC n’a pas de moteurs et se sert des LEAP franco-USA.
Egalement COMAC pourrait voir son avion “largué” C919 qui a déjà des performances inférieures à la concurrence (et handicapé, ne peut se vendre aux USA et Europe avant quelques années) si Airbus et Boeing sortent une nouvelle génération de mono-couloirs.