La future compagnie aérienne low cost long-courrier Norse Atlantic Airways a levé sur les marchés 138,5 millions d’euros, se rapprochant un peu plus du lancement avec des Boeing 787 Dreamliner entre l’Europe et les Etats-Unis.

Alors que Norwegian Air Shuttle évoque une levée de fonds pouvant atteindre 593 millions d’euros pour réduire sa dette, sa future rivale vient de réussir son entrée à la bourse Euronext Growth à Oslo : elle a annoncé dans un communiqué aux autorités financières avoir levé environ 1,4 milliard de couronnes NOK (138,44 millions d’euros), a indiqué la bourse dans un communiqué. L’émission de nouvelles actions lui avaient déjà rapporté fin mars presque la même somme (126 millions d’euros).

Cette cotation à Oslo « est une étape importante dans notre quête pour devenir un leader sur le marché international à bas prix et long-courrier », a déclaré le fondateur et CEO de Norse Atlantic Bjorn Tore Larsen dans le communiqué. « L’économie mondiale a été durement touchée par la pandémie, mais une nouvelle ère approche. Les gens voyageront à nouveau pour les affaires et le plaisir ».

Norse Atlantic avait déjà annoncé fin mars un accord avec AerCap pour la location de six 787-9 Dreamliner et trois 787-8, tous d’occasion, avec des livraisons débutant cette année.

Annoncée pour décembre 2021, l’arrivée de la nouvelle spécialiste norvégienne du vol pas cher dans les aéroports de Paris-CDGLondres-Gatwick et Oslo-Gardemoen, sur un marché désormais privé de Norwegian qui a abandonné le long-courrier pour survivre à la pandémie de Covid-19, se rapproche donc un peu plus. Norse Atlantic offrira « des itinéraires qui se sont avérés à la fois populaires et rentables », initialement vers des destinations « telles que New York, Los Angeles, Miami ». 

Lancée entre autres par le cofondateur et ex-CEO de Norwegian Bjorn Kjos et basée dans la capitale norvégienne, elle prévoit déjà d’étendre son réseau « pour inclure des destinations en Asie », à mesure que « de plus en plus de Dreamliner entreront dans la flotte ». Mais la future low cost insiste sur le fait que sa croissance « reposera exclusivement sur la demande et la rentabilité », même si son futur réseau et sa flotte ressemblent à ceux de Norwegian avant sa restructuration. Le recrutement des navigants a déjà commencé, mais on attend encore sa nouvelle livrée.

Après les avions, Norse Atlantic trouve de l’argent 1 Air Journal

©Norwegian